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Les Français partagés sur les impacts de l’IA sur le travail

Même s’ils se montrent globalement optimistes quant aux répercussions des outils d’intelligence artificielle dans leur vie professionnelle, les Français restent inquiets.

Àl’occasion du premier anniversaire du lancement de ChatGPT, l’agent conversationnel doué d’intelligence artificielle d’OpenAI, Ipsos a mené, pour Sopra Steria, une enquête auprès des Français pour savoir comment ils appréhendent l’arrivée de ce type d’IA générative dans leur vie professionnelle.

Un outil déjà connu

83 % des personnes interrogées ont déjà entendu parler de ChatGPT et 55 % connaissent l’outil. En à peine un an, la figure de proue des IA génératives (capables de créer à la demande des textes, des images, du code informatique...) a donc acquis une réelle notoriété dans notre pays. Et pour cause : 77 % des Français considèrent les IA comme une véritable révolution. Un score qui grimpe à 80 % chez les moins de 35 ans et à 81 % parmi les diplômés de l’enseignement supérieur.

Une arrivée des IA qui, pour 62 % des personnes interrogées, est déjà en train de bouleverser leur manière de travailler. 73 % des cadres disent ainsi qu’elle a déjà un impact, contre 63 % des professions intermédiaires et 56 % des employés et ouvriers.

Des changements attendus

Dans le détail, les Français se révèlent très partagés quant aux répercussions des outils d’IA sur le travail. L’étude note que 55 % d’entre eux considèrent que l’arrivée de cette nouvelle technologie va être bénéfique pour les formations professionnelles proposées aux salariés. Une majorité positive (52 %) se dégage également lorsqu’on les interroge sur les impacts de l’IA sur l’organisation du travail.
En revanche, les avis sont plus mitigés concernant les répercussions de ces outils sur l’efficacité au travail (49 % d’avis positifs et 28 % négatifs) ou sur le niveau de bien-être des salariés (45 % d’avis positifs et 30 % d’avis négatifs). Quant à l’apport positif des IA sur l’intérêt des salariés au travail, il ne convainc que 40 % des Français, 37 % estimant, au contraire, que le déploiement de ces outils sapera cet intérêt.