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Les comptes à terme se refont une santé

La hausse des taux d’intérêt profite également aux comptes à terme. Des comptes qui offrent aujourd’hui une rémunération plutôt attractive. 

 

Tombés dans l’oubli en raison de leur faible rendement, les comptes à terme reviennent sur le devant de la scène grâce à la remontée des taux monétaires. Présentation.

Qu’est-ce qu’un compte à terme ?

Le compte à terme est un produit financier sur lequel les fonds sont bloqués pendant une période définie contre une rémunération fixée au départ. Généralement, les établissements bancaires proposent soit des contrats à durée très courte (1 mois, 3 mois, 6 mois...), soit des contrats pouvant aller de 2 ans jusqu’à 8 ans. Sachant que plus la durée du contrat est longue et plus le taux d’intérêt est important. À l’ouverture, l’épargnant ne peut réaliser qu’un versement unique dont le montant minimal varie selon l’établissement. Pour un versement complémentaire, l’ouverture d’un autre compte à terme est nécessaire.

L’intérêt du compte à terme

Ce produit d’épargne peut intéresser notamment un épargnant recevant une rentrée d’argent exceptionnelle (vente d’un bien immobilier, héritage) et qui n’a pas forcément défini un projet de réinvestissement de la somme à terme. Il peut également venir en complément lorsque les plafonds de l’épargne réglementée sont atteints. Une situation de plus en plus courante puisque, selon les derniers chiffres publiés par la Banque de France pour 2022, environ 10 % des Livrets A seraient « au plafond ». Attention toutefois, contrairement aux livrets réglementés (livret A, LDDS…), les intérêts des comptes à terme sont, sauf option pour le barème progressif, soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30 %, comprenant 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
Plusieurs offres de comptes à terme sont disponibles. Par exemple, une grande banque en ligne propose actuellement un compte à terme avec une rémunération brute de 3 % sur 12 mois. Un taux qui reste toutefois en deçà du taux proposé par le Livret A si l’on tient compte de la fiscalité. Mais si l’on part du principe que le taux du Livret A finira par fléchir en raison de la baisse de l’inflation, il peut être intéressant de placer une partie de son épargne de précaution sur un compte à terme dont la rémunération ne fluctuera pas jusqu’à son échéance.