Voici les nouveautés à connaître pour établir les feuilles de paie de vos salariés de l’année 2025.
Le Smic et le minimum garanti
Selon les chiffres publiés par l’Insee et la Dares, le Smic aurait dû faire l’objet d’une revalorisation automatique d’environ 1,9 % au 1er janvier
2025. Une revalorisation qui n’aura pas lieu puisque le gouvernement l’a anticipée de 2 mois en augmentant le Smic horaire brut de 2 % au 1er novembre 2024. Aussi, sauf « coup de pouce » du gouvernement, le Smic restera fixé à 11,88 € au 1er janvier 2025. Il en est de même pour le minimum garanti qui s’établit à 4,22 € depuis le 1er novembre 2024.
Le plafond de la Sécurité sociale
Selon un communiqué du Bulletin officiel de la Sécurité sociale (Boss), le montant mensuel du plafond de la Sécurité sociale passe, au 1er janvier 2025, de 3 864 à 3 925 € et son montant annuel de 46 368 à 47 100 €.
La déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels
Certaines professions bénéficient, sur l’assiette de leurs cotisations sociales, d’un abattement, appelé « déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels ». Le taux de cet abattement diminue au 1er janvier 2025 dans certains secteurs d’activité.
La gratification des stagiaires
L’entreprise doit verser une gratification minimale au stagiaire qui effectue en son sein, au cours d’une même année scolaire ou universitaire, un stage de plus de 2 mois, consécutifs ou non. Son montant reste fixé à 4,35 € de l’heure en 2025.
Les sommes versées aux stagiaires qui n’excèdent pas ce montant minimal ne sont pas soumises à cotisations et contributions sociales.
Limite d’exonération des bons d’achat
En 2025, les cadeaux et bons d’achat offerts aux salariés ou à leurs enfants pour des évènements particuliers (naissance, mariage, rentrée scolaire, départ en retraite, Noël, etc.) échappent aux cotisations sociales dans la limite de 196 € (contre 193 € en 2024) par bénéficiaire.